Questions fréquentes sur la résistance de la brique, son impact environnemental, son exposition aux fissures, la différence entre une brique mono’mur et une brique de 20 cm, etc.
Origines de la terre cuite
Pourquoi parler de produit bas carbone ?
Sur l'ensemble du cycle de vie des produits terre cuite Bouyer Leroux, leur bilan carbone est réduit :
PRODUCTION
-> L'argile est une ressource renouvelable : il se dépose 2 fois plus de sédiments argileux en France que ce que la filière terre cuite n'en utilise.
-> L'argile Bouyer Leroux est une matière première simple et locale ; prélevée en France dans un rayon moyen de seulement 5 km autour des sites de production.
-> Stratégie environnementale forte :
L'argile nécessite d'être cuite pour développer sa résistance mécanique et devenir une brique terre cuite. C'est sur cette phase de production que la marque Biobric se distingue par l'utilisation massive d'énergie décarbonée, pour réduire les émissions de CO2 de ses solutions.
Bouyer Leroux investit également dans des procédés de production modernes dans un second objectif de sobriété énergétique.
MISE EN OEUVRE
-> L'optimisation de la palettisation (30 % de palette en moins à transporter vs une maçonnerie traditionnelle) et la répartition des sites de production en France permettent de réduire l'impact carbone lié à la livraison de nos produits.
-> L'évolution des techniques de pose avec les colles prêtes à l'emploi Fixbric et Powerbric permet de réduire drastiquement la consommation d'eau et les déchets sur chantier.
VIE DU BÂTIMENT
-> Les excellentes performances thermiques des solutions mur Bouyer Leroux permettent d'assurer une meilleure isolation du logement. Le recours au chauffage et à la climatisation est ainsi réduit ; économisant les émissions de CO2 liées à cette énergie non consommée.
FIN DE VIE
-> La terre cuite Bouyer Leroux est un matériau homogène, 100 % recyclable.
La couleur rouge de la brique impacte-t-elle sa qualité ?
La couleur plus ou moins rouge de la brique dépend de la provenance et de la typologie d’argile sélectionnée.
Le fer, présent partout dans la nature, s’oxyde combiné à de l’oxygène. Nous retrouvons donc dans l’argile extraite des carrières, une teneur en oxyde de fer. À l’air libre et en présence d’humidité (lors de la cuisson des produits), l’oxyde de fer se corrode et forme une substance constituée de ferrites, d’où cette couleur plus ou moins rouge. En fonction de la teneur en oxyde de fer dans le mélange d’argile et des faibles écarts de températures de cuisson, des différences de nuances de rouge entres briques peuvent apparaître.
En revanche, cette présence d’oxyde de fer n’influe pas sur les caractéristiques mécaniques, thermiques des produits ou encore sur la tenue des enduits. Ces points varient selon les taux de calcaire et selon la granulométrie des roches : d’où l’importance de la sélection des argiles.
-> Bouyer Leroux apporte un soin particulier à la sélection de l’argile. Le défi majeur consiste donc à reproduire jour après jour un niveau de qualité constant qui permet de standardiser la production à l’échelle industrielle. Chaque jour, sur chaque site Bouyer Leroux, des ingénieurs process réalisent des contrôles en laboratoire dont celui de la granulométrie : un moyen de doser la composition de la brique pour assurer un aspect et une qualité identiques.
L’exigence de fiabilité des produits s’appuie sur la rigueur des contrôles et la certification des produits à travers les marques NF tuiles et briques et le marquage CE.
La terre cuite est-elle un matériau naturel ?
La brique terre cuite est fabriquée à partir d’argile, matière première issue de la terre.
Depuis les premiers édifices, réalisés en Mésopotamie il y a plus de 4 500 ans, le savoir-faire des fabricants de briques en terre cuite repose sur deux fondements :
-> L’UTILISATION DE RESSOURCES NATURELLES LOCALES :
L'argile est une matière première géosourcée et renouvelable. Pour Bouyer Leroux, les carrières sont sélectionnées à proximité des usines (5 km en moyenne).
-> L'INTÉGRITÉ DU MÉLANGE (aucun additif chimique complexe) :
La pâte d’argile qui sert à la fabrication des briques est obtenue par broyage, malaxage de la terre et adjonction d’eau au mélange. Si parfois Bouyer Leroux ajoute des agents aux mélanges à l’instar du jus de betterave ou de coques de tournesol, ceux-ci sont d’origine 100 % naturelle.
FOCUS
Les déchets de déconstruction des bâtis en terre cuite sont classés inertes, au sens légal du terme. En parallèle, dans les usines Bouyer Leroux, 100 % des déchets de production sont réutilisés :
• Les déchets verts, c’est-à-dire les éléments récupérés avant cuisson, et les déchets secs (obtenus après séchage mais pas encore cuits) sont directement réincorporés dans les mélanges initiaux.
• Les déchets cuits, c’est-à-dire les produits après cuisson, sont soit réincorporés dans la production, soit servent à la stabilisation des pistes des carrières.
Les aprioris sur la brique : VRAI ou FAUX
Un mur en brique est-il plus facilement exposé aux fissures ?
Une bonne qualité de l’ouvrage tient au respect des règles de mise en œuvre de la maçonnerie et de l’enduit. Le choix du bon enduit également : un enduit allégé offrira une bonne compatibilité avec le support terre cuite. Comme sur tous les types de maçonneries, des microfissures peuvent néanmoins apparaître. Elles sont généralement localisées dans des zones subissant d’importantes contraintes mécaniques (zone d’appui d’un linteau, jonction maçonnerie/appui de fenêtre, zone d’appui du plancher sur la façade, etc.). Ces microfissures ne remettent généralement pas en cause la solidité de la structure, ni son étanchéité.
Les réponses Biobric pour vous assurer un ouvrage de qualité :
- Apporter un service toujours plus complet à nos clients avec une équipe de techniciens chantiers qui se déplace partout en France pour former gratuitement les professionnels à la mise en œuvre de nos produits.
- Respecter les préconisations de mise en œuvre (arrosage du support avant enduction, pose de trame de renfort sur les points singuliers, respect des températures d’utilisation des enduits).
La brique laisse-t-elle passer l'humidité ?
La brique ne craint ni l’humidité, ni l’eau.
La composition de la brique de mur & brique de cloison Biobric est exclusivement minérale : 100 % d’argile.
L’absence de matière nutritive dans la terre cuite permet de qualifier ce matériau d’antifongique. À ce titre, elle empêche le développement de moisissures responsables de nombreuses allergies respiratoires, même si des infiltrations ou fuites d’eau accidentelles devaient arriver.
En étant inerte, ce matériau ne se dégrade pas au fil du temps, assurant la pérennité de l'ouvrage sans porter atteinte à la santé des habitants.

- Ne craignant pas l'eau et étant résistant thermiquement, un mur en brique permet de se prémunir contre la condensation, protégeant ainsi durablement l'isolant.
-> Témoignage V.Foussard - Responsable technique : https://www.youtube.com/watch?v=9IgLKFhQDps
Pourquoi choisir la terre cuite comme matériau de construction ?
Gagner de la surface habitable
La maçonnerie en brique terre cuite offre, grâce à sa performance thermique un gain supplémentaire de surface habitable d’au minimum 3 % par rapport à une solution en maçonnerie classique. Même si la brique terre cuite ne dispense pas de poser une isolation intérieure, elle permet d’en réduire l’emprise.
Une étude* réalisée par Pouget Consultant pour la FFTB (Fédération française des tuiles et briques) démontre que sur un immeuble à usage collectif de 2 000 m2 SHAB, soit 34 logements, réalisé avec des briques de 20 cm d'épaisseur à R = 1,00 m².K/W, la brique terre cuite permet de gagner 60 m2 supplémentaires (équivalent d’un 3 pièces en plus).
* L’étude a été réalisée en janvier 2017 sur 8 zones climatiques, avec des briques de 20 cm à R = 1 m².K/W (alors qu’il existe sur le marché des briques à plus haute résistance thermique). Détail de l’étude : www.briques.org
-> Sobriété énergétique : Bbio, indicateur prioritaire
Lire l'article : www.bouyer-leroux.com/enjeux-marches-maison-individuelle/valider-lindic…